road trip à
mobylette Strasbourg - Dijon
Salut à tous !
Je créer ce post pour vous montrer le petit voyage qu'on a fait, moi et un ami, à la fin de l'été.
Je ne sais plus d'où l'idée nous est venue, mais on a décidé de partir sur nos mobs pour une semaine.
Comme on habite à Strasbourg, on a regardé un peu les villes qui pouvaient nous intéresser, autant pour le plaisir, pour le type de route, que pour le nombre de km.
On a donc décidé de partir à Dijon ! D'une part parce que c'est une jolie ville, plutôt rapide à visiter et aussi parce que mon ami y a vécu.
Je vous donne donc l'itinéraire complet (attention le lien est très long):
http://maps.google.fr/maps?saddr=62+Rue+du+Lazaret,+Strasbourg&daddr=Wittenheim+to:Masevaux+to:Vesoul+to:Dijon+to:Vesoul+to:M%C3%A9lisey+to:Le+Thillot&hl=fr&ie=UTF8&ll=47.882967,6.790581&spn=0.131702,0.307274&sll=47.774406,6.7099&sspn=0.131978,0.307274&geocode=Ff8G5QIdllJ2ACkhkDr8CcmWRzHPm1PfAPKTqg%3BFdKI2QIdr_1vAClRAUXD1IKRRzEgKjmauV8KBA%3BFV772AId_sFqAClzzO38hC6SRzHANDmauV8KBA%3BFcye1gIdKOhdACljv3pTi_KSRzEA9w6zNM4JBA%3BFb8T0gIdSO1MACl1lv3vjJ3yRzHQWBSzNM4JBA%3BFcye1gIdKOhdACljv3pTi_KSRzEA9w6zNM4JBA%3BFX2q2AIdp2pkACmVWNnJoE-SRzGtbnQMIVqObA%3BFZ2Z2gIdzjNnACk9qAyWssqTRzG3u69BPsGvEQ&vpsrc=6&dirflg=ht&mra=ls&t=m&z=12(les étapes sont inscrites dans l'itinéraire)
Petite présentations :
Nous sommes partis à deux, tous deux étudiants, le budget est assez serré, mais cela est faisable.
Nos machines :
Lui, une MBK Dakota, 2004. Niveau moteur, tout d'origine, niveau cycle, tout d'origine aussi !
Moi, une Peugeot 103 Vogue, 1988. Niveau moteur, tout d'origine, niveau cycle, phare rond, rétroviseurs, cales pieds... rien de bien méchant.
Premier jour :
Dernier préparatifs et rdv chez moi à 9h pour charger les mobs, vérifier l'essentiel de nos affaires, faire le plein, attacher les bagages, le bidon pour faire le mélange, l'huile...
Nous voilà fin prêts à partir :
Dur dur de faire rentrer tout ça dans un sac...
les deux mobs chargées (ou presque) et prêtes à partir !
A 10h nous décollons enfin de chez moi, direction le sud. Le but, rallier au moins Wittenheim (petite ville juste au dessus de Mulhouse) avant le soir.
Première pause aux alentours de 11h, dans un petit village alsacien, histoire de se prendre un café et du fumer notre clope (pas bien ne pas imiter) autre part que sur le bord de la route. C'est également l'occasion de découvrir qu'une selle de mob, bah c'est extrêmement douloureux pour l'arrière train
Petit délire et premières photos en voyant certains noms de village de notre région
Après une pause midi (et après avoir tourné en rond pendant 45min), une autre photo s'impose : la 103, devant la départementale 103. La virilité par le 50 !
C'est aussi pour moi l'occasion de vous montrer le chargement astucieux (foireux) : la tente sur le porte bagage, le matelas sur le guidon, le sac sur le dos. Sur une mob d'origine, cela provoque une curieuse maladie : le manque d'accélération chronique
Le soir même, nous avons roulé bien plus que prévu, nous avons atteint Masevaux (cf itinéraire) après quelques montées (et donc quelques pentes, donc quelques bourres^^). Le village est magnifique, le camping peu chère et les habitants très sympas
Deuxième jour :
Pas de but précis pour cette journée, à part tenter si possible d'atteindre Vesoul pour le soir, ce qui est, vu le trajet de la veille, largement faisable.
En prime : comment astucieusement disposer les outils nécéssaires à la conduite, eu, au pilotage du bolide : carte et lunettes de soleil
Tous pleins faits, chargés et motivés, nous commençons notre route par de la grosse grosse montée. résultat :
petit problème au niveau de la transmission. on fait une pause mr.bricolage
La roue s'est avancée (maladie sur ma mob), la chaine à sauté. La seule clé que nous avons oublié ? celle pour démonter la roue
Mon fidèle pilote repart sur sa Dakota chercher de l'outillage au village. Il revient, on répare, ça démarre, on repart !
Le soir même, malgré le retard, nous atteignons tranquillement Vesoul. Petite nuit, puisque nous décidons de repartir avant 10h le lendemain.
Troisième jour :
Départ de Vesoul sous une pluie battante, nous plions bagages et tente sans nous poser de questions et décidons de prendre notre petit déjeuner au premier café ouvert que nous croiserons sur notre route.
Arrivé enfin à un café, nous nous rendons compte que nous sommes repartis par le nord (désolé si l'un ou l'autre d'entre vous viennent de Vesoul, mais il manque un panneau sur deux sur vos routes
)
Nous repartons, cette fois sous le soleil, vers l'est. La route est bonne, très bonne. Seul petit souci, nous tombons sur la réserve tous les deux à 30 secondes d'écart (sans mentir, je tombe sur la réserve, je le rattrape pour le lui dire, à peine je le double que je ne le vois plus : il était lui aussi sur la réserve).
Heureusement, nous avons trouvé une station dans les 10km suivant et avons pu faire le plein
Le soir même, nous arrivons à Dijon, crevés, nous nous installons au camping. Le but était enfin atteint.
Quatrième jour :
Nous avions prévu, une fois à Dijon, que nous ne roulerions pas plus loin que pour aller en ville et visiter. Pas de chance, une pluie battante démare à midi, et durera toute la journée : visite de Dijon sous la pluie
Ce que nous voyons de la tente. l'image n'est pas trouble. il pleut. très dur.
Campement minimal : deux mobs, une tente, what else ?
Alors là, vous pouvez vous moquer. j'ai trouvé une combinaison de pluie plus vieille que moi (plus de 20 ans donc). C'est moche, ça tient chaud, mais au moins, on est au sec
Cinquième jour :
Départ de Dijon sous la pluie, pluie, pluie et repluie, nous roulons sous alerte orange presque toute la journée. Nous parvenons tout de même à dépasser Vesoul (en s'y perdant une dernière fois bien sur).
Que dire sinon... LA Dakota, devant LE Dakota
En fin de journée, les choses se corsent. le joint entre les cales pieds et la poulie s'est cassé, nous n'avions apparemment pas mis assez de graisse, les cales pieds ont accroché la poulie, mes jambes se sont tout simplement envolées vers l'avant. Pas de chute, mais grosse frayeur. nous repartons après une autre pause bricolage et atteignons Lure.
Manque de bol, le camping est fermé, il est plus de 20h, et nous décidons de rallier Melisey.
Problème, je sens que la mob n'a plus aucune pêche, il pleut des cordes, la chaine se détend et claque contre le cadre, la poulie fait un bruit horrible, nous sommes crevés. Nos montures, tout comme nous, en avons mare. Il fait nuit noire, nous trouvons le camping perdu dans un chemin forestier, il est fermé.
De désespoir, nous nous rabattons sur un hotel, nous y passerons la nuit.
Un roulement dans la poulie à lâché, ce qui explique le bruit de frottement.
Cinquième jour :
le lendemain, à 10h, en descendant en griller une, je tombe au bar de l'hotel, sur un type qui parle mécanique à un autre. je lui explique vite mon souci. Sur ce, ce cher monsieur part à toute blinde sur sa moto, pour revenir 5 minutes plus tard, nous offrir un pot de graisse solide. Un sauveur comme qui dirait !
Petite séance tension de chaine, graisse, huile et transmission ! et c'est parti !
Nous décidons de passer par le col du grand ballon, grave erreur. Le col est dur à monter, très dur...
petite pause lecture de carte histoire de ne pas se perdre...
Col des croix ! 678m, enfin gravis ! Nous sommes fiers
S'en suit la descente du col, énorme, petites pointes. Nous arrivons au village suivant, ma mob refait des siennes et peine à s'élancer...
La chaine casse. Usée. nous tentons de mettre la nouvelle, mais le dérive chaine vélo n'arrive qu'à démonter la vieille... nous passons 5h dessus, essayons d'arrêter quelques motard (passés au nombre de 90 au moins, aucun ne s'est arrêté, mais tous ont regardé). C'est dimanche, les ateliers sont fermés, nous sommes contraints d'abandonner...
Triste fin :
Nous dormons au camping du village, et nous faisons minablement chercher en voiture (vive l'espace).
Si vous le voulez, j'ai une petite vidéo de la montée du col où on voit que ça misère grave à avancer
Voilà critiquez, dites moi ce que vous en pensez ! Pour nous c'était un super voyage, on s'est bien éclaté. Plusieurs personnes qui nous ont croisé nous ont félicité, et une bonne partie des motards vus sur la route nous ont salué