Je suis tombé par hasard sur ce sujet, j'ai commencé à lire, j'en suis à la page 10... Mais il me faudra un bon moment avant d'avoir tout lu (et compris) !
Je n'ai pour l'instant pas vu de réalisation pratique d'un banc dans ce que j'ai lu et pas mal de liens sont maintenant morts...
Par contre, j'avais il y a quelques années fabriqué un banc d'essais pour cyclos (pour mes préparations) et tronçonneuses (pour les réparations des machines clients, pas toujours bien simple de faire tourner une tronço dehors en hiver.
Le principe : un empilage de 15 disques à meuler Ø 115 serrés entre 2 flasques de métal qui servaient respectivement de galet antidérapant entraîné par la roue et de guides latéraux pour empêcher la roue de déraper.
Ce galet était monté directement sur l'arbre d'un gros alternateur Leroy-Sommer de 5 KVA fixé sur une grande plaque métallique servant d'embase. La rotation produisait un courant en 220 V que je faisais débiter dans de vieilles résistances de convecteur de chauffage électrique par l'intermédiaire d'un rhéostat.
Je pouvais ainsi faire varier la puissance émise et la contrôler simplement avec un voltmètre calibré à 500 volts et un ampèremètre de 45 ampères. Un compte-tours électronique à détection optique asservi au galet permettait de mesurer la vitesse de rotation du banc et un chrono le temps de mise en puissance maxi à partir du démarrage.
C'était simple, très bon marché (sauf le compte-tours à l'époque où il n'y avait pas Internet et les fabrications chinoises !) et les résultats étaient assez précis. Pas bien facile d'en déduire une puissance ou un couple, mais assez pour établir des comparaisons entre 2 modifications ou entre 2 machines...
Et les tronçonneuses, me direz-vous ? pareil, elles entraînaient le rotor par une chaîne de sciage dépourvue de ses dents coupantes (prudence !), une série de 4 pignons interchangeables et de 4 chaînes aux différents pas utilisés en sciage (1/4, 0.325, 3/8 et 1/2 pouces) suffisaient à assurer la possibilité de contrôle de puissance de toutes les tronçonneuses courantes.
Elles étaient fixées sur un support boulonné à la plaque de base du banc quand j'en avais à tester et que je n'avais plus de billes de bois dans la cour derrière ma boutique...
Bien entendu j'ai démonté tout ça quand j'ai vendu mon local à une coiffeuse (rien à voir !
) il y a 20 ans et les différents morceaux sont encore au grenier, sauf les disques à meuler que j'ai utilisé depuis longtemps ! Je vais essayer de retrouver le tout et de vous en faire des photos.